C'est une longue épopée qui commence dans les années 75/76 par la rencontre de quelques amoureux de la "petite reine".
Avec René, Max, Jojo, Gustou. Puis avec l'euphorie des années 80 et l'arrivée des, Lulu, Dédé, Gérard, Mad, Alain, Jean-Claude, Jacques, le Chat, tous ces fervents adeptes du vélo route se retrouvent le dimanche matin sous les conseils avisés de Jo, le vélociste de l'époque (père de Michou) et ancien brillant coureur de l'A.C des Orgues.
Leur enthousiasme, leur volonté de vouloir appartenir à un club, va faire qu'un petit nombre d'entre eux va désormais porter les couleurs de l'U.C.Y.B (Union Cycliste Ydes Bort) : Club FFC fondé en 83 suite au déclin de l'A.C des Orgues. Pour plus tard devenir l’U.C.V.S (Union Cycliste Vallée de la Sumène). Evidemment qui dans sa jeunesse, n'à pas rêvé de devenir un grand champion sportif... hélas les courses de classement et l'ambiance de la compétition va faire comprendre à nos "cyclos novices" surtout à leur âge, qu'ils ont bien trop de mal à essayer de suivre ce rythme effréné. Le sport loisir n'était pas encore à la mode dans notre contrée, pourtant il existait déjà à Siran (15), un Club Cyclotourisme avec comme Président l'illustre baroudeur Jeannot : carreleur de métier.
C'est donc au cours d'une entrevue entre artisans que notre ami Jojo en discutant "vélo" va se convaincre du bien fondé de "monter" un club FFCT, surement plus adapté à leur ambition.
Après une réunion d'informations à la salle polyvalente de Madic (Jojo y demeurant) et grâce à la participation de Jeannot, Pierrot son adjoint, d'Arlette de Mauriac (qui deviendra Présidente) en présence de nos coursiers et d'électrons libres dont je faisais parti, notre Président Fondateur Georges Ulmet dépose à la S/Préfecture de Mauriac une déclaration d'association Loi de 1901.
Il faudra attendre la parution au J.O du 22Juillet 1985 pour qu'apparaisse l'appellation "les Cyclos Réunis de Madic".
A souligner que 30 ans plus tard, on constate que cette dénomination "Cyclos Réunis" s'avère très judicieuse , en effet on dénombre dans l'effectif du club : 46 cantaliens dont 5 Madicois, 34 corréziens dont 21 Bortois et 5 puydômois.
Certes après l'embellie des 10 premières années, une fatale crise de croissance va secouer le club et la présidence est conviée à René.
En 97 c'est l'apparition du VTT, Guy le responsable de cette discipline en collaboration avec Paul, prof au collège Marmontel et avec ses élèves vont élaborer les premiers circuits, Suméne-Artense, et même participer au critérium du jeune cyclo.
Hélas le décès accidentel de René au cours d'une rando en 2000 et celui de Guy en 2001 à cause d'une d'une cruelle maladie, va obliger le club a constituer un nouveau bureau. Depuis j'assume la présidence avec les fidèles anciens Gérard au secrétariat et Dédé trésorier.
C'est a partir de 2004 qu'une section VTT va se constituer, avec ses spécialistes Jean-François et Max a la tête d'une équipe dynamique composée des Yan, Fred, Michou, Coco, Pierre, Alain, Dom et Tom, faudra attendre 2007 pour que sous l'impulsion de Fred, puis de Pat se mette en place la fameuse Rando Sumène-Artense VTT, avec l'apport des recrues: Chico, Bruno, Jacques, Marc, Lionel, Pierrick, P. Alex, Nicolas, J. Luc.
En 2010 leur contrat largement rempli notre dévoué
secrétaire laisse sa place à André et Chico remplace le sérieux Dédé
a la compta.
Enfin voici qu'en 2015 la fièvre de la compétition fait à nouveau son apparition, surtout chez certains de nos plus véloces cyclos et en particulier chez le plus atteint le jeune Mika ... il va donc "driver" un groupe UFOLEP (une dizaine); afin de participer à des cyclo-sportives.
Après toutes ces belles années de bonheur partagé, j’espère que les futurs adhérents garderont cet état d'esprit "Club" ou chacun sait apprécier ce que l'autre lui apporte, afin de pédaler avec plaisir et d'être heureux "Tous Réunis".
Votre Président: (A.G :2015)
P.S: En cette difficile période pandémique (Covid 19, j'ai eu le temps de fouiller dans les archives du Club.
Je précise donc à ce jour les autres cyclos hélas disparus en plus de ceux déjà cités, rendons hommage donc a Max, Pierre J, Huguette, Guy V, Patrick T, Gualbert, Georges J, Marcel R, André T, Gérard J, Dédé, Pierre D, Jeannot, Gérard P, Jacky, Emmanuel.
A noter également en 2001 la création d’un site internet Cyclos Route et la création du site V.T.T. en 2008.
Soyons donc toujours fier de porter le maillot de notre club de cœur en souvenir "d'une passion assouvie" et de ceux qui hélas nous ont quittés.
J-C.R (Mars 2021)
Les Cyclos Réunis de Madic Salle Polyvalente 15210 MADIC
Créé en 1985 sous l’impulsion du dynamique Georges Ulmet, le club des cyclos
réunis de Madic (15) de la ligue d’auvergne a la particularité d’être situé aux
confins des territoires d’Arverne et Lémovice. Ce qui explique que ses 60
licenciés (en 2005) se repartissent dans un rayon d’environ 10Kms autour de
Madic, et surtout dans le pays de Bort-Artense.
Madic petite bourgade de 240 habitants, avec en toile de fond les majestueuses
Orgues de « Bort ». Jadis une imposante forteresse dont subsiste quelques
ruines coté Dordogne, dominait le village et régulait le passage entre les deux
provinces.
Éloigné des centres urbains, au milieu du triangle, Clermont-Ferrand, Aurillac,
Tulle ; Les cyclos ont l’avantage de circuler et d’emprunter de nombreuses
petites routes pittoresques, parfois au profil tourmenté, mais peu fréquentées
par les engins motorisés.
Des parcours variés permettent donc d’apprécier les richesses naturelles de
cette région du massif central, encore plus belle à découvrir à bicyclette.
En partant de Madic direction Bort, grimpez au sommet des célèbres Orgues, et du
haut de ses colonnes de lave phonolite (100m.), admirez le vaste panorama et
choisissez vos itinéraires propices, afin d’assouvir votre passion.
Partez pédaler vers les Monts Dore avec le Puy de Sancy (1887m.) point culminant
d’où la Dordogne prend sa source. Traversez le plateau granitique de l’Artense
avec ses tourbières, ses lacs, ses rivières et sa flore exceptionnelle.
Puis pour retrouver la forme, dans les villes thermales du Mont-Dore et de la
Bourboule faites une cure de leurs eaux siliceuses.
Pour votre retour, suivre le plus souvent possible le cours de la Dordogne par
Saint Sauves ( Puy de Dôme ) Messeix (63) Chalameyroux, le pont d’Arpiat
(paradis des pécheurs) et monter sur le plateau de la haute Corrèze à Confolent
Port Dieu, Thalamy, avant d’admirer le gigantesque barrage de Bort avec sa
retenue, étendue d’eau de 477 millions de m3 (excursion en vedette). Majestueux
ouvrage des Hommes qui a su dompter l’impétueuse rivière « Espérance ».
Peut-être que votre circuit aurait été plus favorable en suivant la Rhue,
affluent de la Dordogne ; qui d’une route sinueuse à travers la forêt domaniale
de Maubert et Gaulis (arbres remarquables) vous aurait permis d’arriver à Condat
(Cantal) et de pouvoir pousser la porte de la maison des fromages (Cantal, bleu,
Saint Nectaire, Fourme d’Ambert), tout un programme.
Des fromages aux pâturages il n’y a qu’un tour de roue… alors direction
Espinchal puis Montgreleix, village le plus haut du Cantal (1200m.) entouré de
vastes étendues herbeuses et d’air pur avec tout au loin le plateau du Cézallier
vous enchantera si vous aimez la solitude.
En passant par Marcenat (Cantal) et bien avant l’orage pourquoi ne pas aller
voir le musée de la foudre ?
Après Saint Bonnet de Condat la riche vallée de la Santoire vous amènera vers
d’autres vallées creusées en forme d’auge par les anciens glaciers.
En remontant par Dienne, et en suivant l’Impradine, vous contemplerez la brèche
de Roland avant d’arriver au pas de Peyrol (col routier le plus haut du massif
1582m.) ; lui-même dominé par le Puy Mary (1787m.).
Maintenant vous apercevez la belle vallée de Cheylade qui du col de Serre va
vous permettre de venir à Riom es Montagnes (Cantal) (maison de la gentiane)
puis à votre point de départ par une belle route, la Transvolcanienne.
Mais votre curiosité vous attire plutôt vers le Puy de Bort (820m.) et vers le
plateau Limousin.
Après bien des virages, côtoyant le ravin vertigineux de la Diège, Roche-le-Peyroux
(Corrèze) Liginiac (19) et surtout Neuvic (19) avec son lac artificiel dans un
écrin de résineux vous changera des routes Cantaliennes.
En passant par Sérandon (19) accédez à la route touristique des Ajustants et
contemplez à Gratte-Bruyère l’aspect sauvage du confluent de la Dordogne et de
la Sumène, survolé parfois par des rapaces… ( point géographique particulier,
passage en ce lieu de la méridienne verte :stèle).
Enfin suivez la retenue du barrage de l’Aigle puis passez sur le pont de Saint
Projet avant de monter vers Mauriac (15).
Cette Sous Préfecture avec ses maisons de lave noire et surtout sa basilique de
notre Dame des miracles devrait vous redonner assez de force pour continuer vers
Salers.
Prenez le temps de visiter cette ville au passé militaire et judiciaire qui a
gardé intact ses remparts, ses vieux hôtels, son église perchée sur un piton
rocheux, de l’esplanade de Barrouze s’étendent les vallées de la Maronne, du Rat
et de l’Aspre avec une vue sur le puy Violent.
En prenant la route légèrement montante du col de Néronne (1200m.) écouter la
mélodie des cloches des petites vaches de couleur acajou aux cornes en forme de
lyre.
Cet animal très résistant au rude climat de la région fait partie de la race
Salers. Pour tout savoir sur la vie des vachers durant l’estive il vous suffit
de vous arrêter au buron en contre bas de la route.
Les burons, vestiges d’un temps révolu, mais pas si lointain pourtant…
Ensuite « plongez » dans le cirque du Falgoux, entouré de rochers et de forets
qui lui font un cadre admirable. Dans cette magnifique vallée appréciez les
maison rustiques aux toits de lauze. Dans la gorge du village de Saint Vincent
niché au flanc de la montagne, sous des hautes falaises basaltiques n’hésitez
pas à prendre en photo son église du 12eme siècle ou, plus loin le château de
Chanterelle.
De la vallée du Mars, en suivant la Sumène vous débouchez sur le bassin
industriel d’Ydes (ancienne cité minière, musée à Champagnac).
Enfin de la Baraquette votre randonnée peut prendre fin puisque vous arrivez à
la miellerie de Madic (visite et dégustation possibles).
De toute évidence vous n’aurez pas sillonné toutes les routes de la région mais
les cyclos de Madic seraient ravis de faire un bout de route en votre compagnie
et ensuite de vous faire déguster à l’auberge du lac de Madic les spécialités
gourmandes du terroir.
Jean Claude Righetti
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